Le trimestre est le premier élément sur lequel se basent les administrations pour calculer les pensions. Il intervient également dans l’élaboration de la durée d’assurance. Quel est le nombre nécessaire de trimestres à franchir pour garantir une retraite ? Voici ici quelques éléments de réponses à cette question.
Plan de l'article
- Quel est le nombre nécessaire de trimestres à franchir pour garantir une retraite ?
- Quelle est l’importance d’un trimestre ?
- Que retenir concernant les rachats de trimestres ?
- Comment vérifier le nombre de trimestres validés ?
- Les exceptions : comment sont pris en compte les trimestres liés à la maladie, à la maternité ou au chômage ?
Quel est le nombre nécessaire de trimestres à franchir pour garantir une retraite ?
Comme nous avons eu à le dire, le trimestre est un élément phare dans le calcul de la pension. Il est également un aspect incontournable dans le calcul de la durée d’assurance. En effet, la période de l’assurance prend en compte l’effectif de trimestre obtenu par un assuré donné.
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Pour acquérir ces trimestres, vous pouvez procéder de différentes manières. Par exemple, vous avez la possibilité de prendre par les trimestres cotisés ou encore mieux, ceux rachetés. Il peut également s’agir des trimestres attestés par présomption, ceux assimilés et ceux du temps passé à l’extérieur. Enfin, vous pouvez opter pour les moments avérés équivalents et les justificatifs pouvant vous permettre d’avoir des majorations sur votre pension.
Notons que, quand le nombre de trimestres équivaut à la durée d’assurance, votre pension est jugée être au complet. Cette durée d’assurance se trouve entre 160 et 172 trimestres.
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Quelle est l’importance d’un trimestre ?
Retenez que, le nombre de trimestres validés par la personne assurée prend en compte tous les trimestres cotisés. Ces derniers sont ceux durant lesquels des prélèvements ont été effectués sur les revenus de la personne. N’oublions pas également la prise en compte des trimestres assimilés. Ceux-ci correspondent essentiellement aux cotisations reçues, faute de chômage, de maladie, et de bien d’autres cas.
Il est primordial de faire ces distinctions entre les deux types de trimestres parce qu’ils peuvent s’avérer très utiles. En outre, ils peuvent être utiles dans les situations de handicap ou encore dans les situations de carrière longue.
D’un autre côté, d’autres périodes d’assurances sont prises en compte en dehors des trimestres. On peut entre autres citer les périodes traduites équivalentes, les majorations concernant les enfants ainsi que celles pour handicapés en âge majeur.
Que retenir concernant les rachats de trimestres ?
Vous n’avez pas pu atteindre le nombre de trimestres exigés pour obtenir la pension ? Eh bien, il n’y a pas de quoi désespérer parce que vous pouvez encore entrer en possession de cette dernière. Comment y parvenir ? Il suffit de racheter ces trimestres manqués. D’autres personnes parlent de « rachats Fillon ».
Cependant, vous ne pouvez excéder au-delà d’un certain nombre de rachats. Le nombre de trimestres maximal accordé pour effectuer vos rachats est de 12. Enfin, rapprochez-vous de votre caisse de retraite pour effectuer vos rachats.
Comment vérifier le nombre de trimestres validés ?
Pour vérifier le nombre de trimestres validés, plusieurs solutions s’offrent à vous. Il est possible de consulter son relevé de carrière sur le site www.info-retraite.fr. Cette plateforme permet aux assurés sociaux de suivre leur situation retraite en temps réel et d’avoir accès à l’historique complet des cotisations versées depuis leur entrée dans la vie active.
Il est aussi possible de demander un relevé individuel de situation (RIS) auprès des différents régimes auxquels on a été affilié. Ce document recense tous les trimestres acquis ainsi que l’estimation du montant attendu pour chaque pension.
Si une erreur ou un oubli est constaté sur le relevé de carrière ou le RIS, vous devez contacter les organismes concernés afin que la correction puisse être effectuée au plus vite.
Il est primordial d’être vigilant quant à sa situation retraite dès le début de sa vie professionnelle. En anticipant au maximum et en vérifiant régulièrement ses droits acquis, on peut éviter bien des désagréments lors du passage à la retraite.
Les exceptions : comment sont pris en compte les trimestres liés à la maladie, à la maternité ou au chômage ?
Si certains trimestres sont facilement pris en compte pour la retraite, d’autres nécessitent une attention particulière. Effectivement, les trimestres liés à la maladie, à la maternité ou au chômage peuvent parfois être exclus du calcul de la pension.
Concernant les trimestres de maladie, ils sont considérés comme des trimestres validés si l’assuré a perçu un nombre minimum d’indemnités journalières pendant sa période d’arrêt. Ce seuil varie selon le régime concerné et selon l’époque où ces indemnités ont été versées. Vous devez vous renseigner auprès de votre organisme afin de connaître précisément les conditions requises.
Les trimestres maternité sont automatiquement intégrés dans le calcul de la retraite. Ils correspondent aux trois mois qui suivent l’accouchement et sont accordés sans condition d’activité ni versements préalables.
Quant aux trimestres chômage, ils ne sont pas toujours pris en compte pour le calcul de la pension : cela dépend notamment du mode d’indemnisation choisi. Si l’on opte pour une indemnisation sous forme de capital (qui consiste à recevoir une somme forfaitaire), aucun droit ne sera acquis durant cette période. En revanche, si l’on choisit une indemnisation sous forme d’allocation journalière (aussi appelée ARE), chaque jour indemnisé comptera comme un jour travaillé et permettra ainsi l’acquisition des fameux trimestres.
En résumé, les trimestres liés à la maladie, à la maternité ou au chômage peuvent être des cas particuliers pour le calcul de la retraite. Vous devez vous renseigner auprès des organismes concernés afin de connaître précisément les conditions d’acquisition et leur impact sur le montant final de votre pension.